Jeux en ligne : Le PMU et la Française des Jeux

Publié le par Groupe des Pronostics

Opérateurs historiques du monopole français des jeux, le PMU et la Française des jeux (FDJ) multiplient partenariats et alliances pour tenir les premiers rôles à l'ouverture à la concurrence du marché des jeux en ligne prévue dans quatre mois. Un marché (paris hippiques, paris sportifs et poker) évalué de deux à trois milliards d'euros par an, dont un bon tiers pour le poker.
Le PMU, qui propose déjà des paris hippiques en ligne,
vise une licence pour les paris sportifs et peut être à une licence pour le poker. La FDJ, au-delà de son offre actuelle de paris sportifs en ligne dit ne pas s'intéresser aux paris hippiques.
Jusqu'au 1er juin, veille de l'ouverture la Coupe du monde de football en Afrique du Sud (11 juin - 11 juillet) dont les 64 matches devraient donner lieu à une masse considérable de paris, PMU et FDJ restent les seuls opérateurs autorisés.
En 2009, le PMU a enregistré 660 millions d'euros de paris hippiques en ligne tandis que la FDJ comptabilisait 43 millions d'euros de paris sportifs. Le PMU tout comme la FDJ ont les reins solides.
Le PMU, premier opérateur de paris hippiques en Europe, a bouclé l'année 2009 avec un chiffre d'affaires de 9,3 milliards d'euros en croissance pour la douzième année consécutive.
La FDJ a porté son chiffre d'affaires 2009 à 10 milliards d'euros passant du même coup à la deuxième place des loteries dans le monde derrière Lottomatica (Italie).
A quatre mois de l'ouverture du marché, le PMU, celui-ci a déjà signé des partenariats avec des médias (RMC et TF1).
Enfin, le PMU a signé en novembre 2009 un accord avec le bookmaker irlandais Paddy Power afin de développer son offre de paris sportifs.
De son côté, la Française des Jeux a annoncé mardi un partenariat sur les jeux en ligne et le sponsoring de programmes courts avec TF1 après des partenariats déjà signés avec France Télévisions, RTL et le quotidien gratuit 20 minutes. TF1, qui se positionne aussi sur les jeux en ligne, a annoncé mercredi le rachat au fonds d'investissement Serendipity des 50% du capital qu'il ne détenait pas encore dans la société SPS, spécialisée dans les jeux et les paris sportifs en ligne (EurosportBET.com).

La FDJ (4,7 milliards de transactions par an) boucle actuellement un accord avec le groupe Barrière pour obtenir un licence pour le poker en ligne.

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